4.5.11

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BNP PARIBAS CHEZ LEA


Attention, j’imagine que ce titre va créer le doute chez beaucoup de personnes et elles se poseront des questions comme celles-ci : que cherche cette grande banque de France chez Léa ? Est-ce que Léa y est actionnaire ? Etc. S’il vous plait, posez la balle à terre. C’est très simple. En effet, depuis le 09 avril 2011, Léa et ses enfants ont reçu la visite de 38 jeunes français. La fin du séjour est prévue pour le 06 mai. Ces jeunes lycéens de France sont issus d’un Comité d’Entreprises de la banque BNP PARIBAS. Venant tous de la zone de vacance Paris-Bordeaux, ils sont divisés en trois groupes et encadrés par huit animateurs. Il s’agit de Christine qui est la directrice, Marine, Camille, Fiona, Pedro, Laura, Sonia et Josselin. Pendant un mois, en raison de 10 jours de séjours par groupe, les jeunes ont visité et apprécié les richesses culturelles et touristiques du Togo et du Bénin. Le circuit a été le même pour tous les groupes. La plus grande partie du temps est passée aux côtés des Léa et des ses enfants à Kara. Mais avant Kara, ils ont fait la visite de la maison des esclaves à Agbédrafo, de la ville historique de Togoville, de la capitale Lomé avec ses différents sites touristiques à savoir : le grand marché, le marché des fétiches, le village artisanal, etc. Au capital des visites de cette colonie de vacances, on note aussi Kpalimé avec son beau paysage et ses belles cascades et l’orphelinat d’Apédokoué. A Kara, les vacanciers ont eu d’abord l’occasion de découvrir la grande famille Léa. Entre les jeunes “Yovos“ de Christine et les “Blacks “ de Léa, c’était une question d’amitié et d’échanges culturels dans une ambiance de fête et de joie. En ce qui concerne les Français, ils ont appris à jouer aux djembés, les fameux tambours qui composent l’orchestre des enfants dirigé par Bénédicte. Outre le djémbé, les jeunes ont appris à cuisiner sur le feu de bois. A ce niveau, il fallait être courageux parce que cette cuisine demande à supporter les flammes et la fumée. Toujours chez Léa, les Français ont assisté à la cérémonie de première communion de Robert et de Jean-Marie. Ils profitèrent pour voir comment la messe est célébrée au Togo surtout que celle-ci avait eu lieu dans une campagne. Ils ont pu mesurer la vivacité qui règne dans les églises en Afrique où les fidèles chantent et dansent au rythme des tambours. Mais ce n’est pas tout ; ils ont aussi et surtout fait l’expérience de la fameuse “Heure africaine“. Prévue ce jour là pour commencer à 9 heures, la messe avait finalement commencé à 10 heures 30. L’attente a été longue, les gens commençaient à désespérer quand le Prêtre célébrant du jour fit son entrée surprise. On comprit alors tous que Jésus avait dit qu’il reviendra seulement on ne connaîtra ni l’heure ni le jour. Il faut donc être prêt et patient. Pour ce qui est des acquits des enfants, on note plein de choses. D’abord au niveau de l’école, ils ont eu l’aide des jeunes français pour traiter au mieux leurs devoirs de maison. Ils ont appris des jeunes de BNP PARIBAS la vie en groupe. Ils comprirent qu’entre eux doit régner un amour basé sur la tolérance et l’acceptation de l’autre. Christine, Marine, Pedro, Sonia et les autres animateurs enseignèrent aux enfants le sens du travail bien fait, l’honnêteté et la rigueur au travail. Ils ont aussi eu l’occasion de changer par moment leur habitude alimentaire. Des repas festifs étaient organisés certains soirs pour célébrer l’anniversaire de quelqu’un ou pour favoriser des échanges autour d’une table. Pour préparer ces repas, Marine n’hésitait pas à prendre place aux côtés de Bernadette la grande cuisinière. Même si son rôle était limité autour du feu, servir aux autres autour de la table était son point fort. La fin du repas était toujours marquée par une danse chorégraphique au son de la musique française dont les DJ étaient Pedro et Josselin. Sonia de son côté a fait des enfants de grands ingénieurs. Ils ont appris grâce à elle à fabriquer et à faire voler des fusées à eau. C’est une manière pour cette animatrice de réveiller en ces enfants des talents qui seraient endormis. La preuve, François qui commence à s’assagir a été le premier à faire voler plus haut sa fusée. Outre cette assistance pratique, les enfants bénéficièrent de beaucoup d’autres cadeaux notamment en cosmétique. Ce sont là les grandes lignes de ce qui a caractérisé le séjour des jeunes chez Léa. Mais ce n’est pas la fin de leur circuit. Sous la bonne conduite de Christine (la directrice) et de ses collaborateurs, ils ont fait aussi des incursions au grand marché de Kara, à la piscine de l’hôtel Kara et au pays temberma. Là, ils ont vu et admiré les magnifiques châteaux-forts des Bétammaribè. Il faut rappeler que c’est le seul site touristique du Togo qui est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité. La fin du circuit est le Bénin. Dans ce pays les sites retenus pour la visite sont Ouidah et le parc de Pendjari. A Ouidah ils ont visité la "Porte de Non Retour". Ils visitèrent à Pendjari une faune multicolore composée d’éléphants, de singes, de biches, de panthères, de zèbres, d’antilopes, etc. A en croire Christine qui s’exprime quelques jours avant le départ du dernier groupe, les objectifs visés pour cette colonie de vacances ont été tous atteints. Selon elle les jeunes affirment avoir passé un super séjour dans une richesse culturelle avec beaucoup d’échanges très positifs. Ils trouvent que les Togolais en général et Léa associée à ses enfants en particulier, sont très accueillants et très sympathiques. Mais si ces Français n’ont exprimé que de bonnes impressions à l’égard des Togolais et de leur pays, on ne doute pas qu’ils soient frappés par le mauvais état des routes qui ne garantissent pas une sécurité dans la circulation. Il y a aussi les coupures intempestives de courant électrique et de l’eau. On comprend très mal pourquoi il faut faire des réserves d’eau quand bien même on a une pompe à la maison. La pauvreté grandissante dont les raisons sont partagées, les problèmes conjugaux comme les divorces, les abandons d’enfants et la malnutrition ont sans doute attiré l’attention de ces visiteurs. Il revient alors aux Togolais et à leurs dirigeants de se réveiller et prendre leur responsabilité chacun à son niveau s’ils veulent accroitre le nombre des visiteurs. Ils doivent retenir que la sagesse « aide toi et le ciel d’aidera » n’est pas vide de sens. Bernadette, Robert, Marceline, Romaric et Jacqueline passent au cours de ce mois un examen, nous leur souhaitons une bonne chance. La réussite sera synonyme de belles vacances cette année pour tous les enfants. Du courage chers candidats.




Sondou du Togo

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